« DEATH NOTE » où l’art du rebondissement

On ne colle pas vraiment à l’actualité en parlant de ce Death Note dont la version française animée a été diffusée pour la première fois il y a prés de 7 ans sur MCM,. Mais on parle d’un manga déjà culte qui continue de s’ouvrir au grand public malgré sa violence intrinsèque qui joue clairement en sa défaveur pour une diffusion large.

Death Note c’est l’histoire d’un cahier de la mort perdu par un dieu de la mort et trouvé par un lycéen. Ce cahier, comme son nom l’indique, permet de donner la mort selon des règles qui lui sont propres.

Le jeune Light Yagami, élevé surdoué au QI et à l’ego surdimensionnés, va se retrouver en possession de ce cahier. Il va alors entrer en guerre contre le crime et se prendre lui même pour un dieu. Pour atteindre ses rêves de grandeur d’une société meilleur et parfaite, il ne reculera devant rien. Il ira jusqu’au bout de l’enfer sous le regard goguenard d’un dieu de la mort accroc aux pommes : Ryuk.

L’intrique se construit autour de la traque de cet ennemi public numéro un qui se fera appelé Kira et qui très rapidement terrorisera les plus puissants de ce monde. Il aura affaire à la police japonaise, mais aussi au FBI. Il les mettra très rapidement hors jeu. Son duel qui va l’opposé à l’enquêteur mystérieux et fascinant se faisant appelé L, est particulièrement bien mené, et le scénario nous plonge dans une guerre psychologique entre deux intelligences hors norme.

La force « Death Note » repose en grande partie sur ces personnages déroutants et son scénario aux multiples rebondissement. Et le flottement scénaristique à mis parcours, sera vite effacé par une fin grandiose.

Au delà de l’intrigue et du suspense, « Death  Note » amène à réfléchir sur la question moral de la peine de mort, sur les questions philosophiques du bien et du mal ainsi que de son jugement.

Death Note à lire ou à voir donc !

Deux dessin en boutique traite de cette thématique : T-shirt Death note et T-shirt Ryuk