Dallas Buyers Club nous raconte l’histoire vraie et incroyable de Ron Woodroof, interprété par l’énormissime Matthew McConaughey.
En plus de livrer une prestation au cordeau, Matthew McConaughey a su se métamorphoser pour jouer ce rôle de malade du VIH. Sa musculature assez imposante aperçu dans « True Detective » ayant complètement fondue.
L’histoire se passe à Dallas en 1986. Ron Woodroof a 35 ans, c’est à lui tout seul une caricature de texan dans tout ce qu’il a d’ultra viril mais aussi de stupide. Un cowboy, comme l’Amerique en compte encore un certain nombre. Sa vie c’est « sexe, drogue & rodéo », le tout toujours avec une paire des bottes aux pieds et un Stetson a porté de main.
Tout bascule quand suite à un malaise il est diagnostiqué séropositif. Le médecin de l’hôpital lui annonce qu’il lui reste 30 jours à vivre. 30 jours de descente aux enfers, où la maladie va le ronger lentement malgré les comprimés d’AZT qu’il se procure en contre bande. Son milieu tout aussi homophobe que lui, assimile sa maladie à des pratiques homosexuel et le rejettera complètement.
Alors que sa fin est proche, il rassemble ses dernières forces et ses derniers dollars pour se rendre au Mexique rencontrer un médecin expatrié qu’on lui a recommandé. Ce dernier l’hospitalise, stoppe tout traitement d’AZT et lui prescrit une médication naturelle destiné à renforcer son système immunitaire, particulièrement affaiblie à cause du VIH. Ainsi, Ron Woodroof ne meurt pas et retrouve rapidement une forme relative. Il décide alors de développer un business avec ces médicaments et ces compléments alimentaire. Il s’associera avec un travesti (joué par Jared Leto). Le succès est rapide et tous les malades se refileront l’adresse. S’ensuit alors un bras de fer avec l’industrie pharmaceutique qui ne possédant pas les brevets sur ces produits fera tout pour stopper son commerce. La FDA, l’agence américaine qui s’occupe des médicaments, sera largement mouillé dans cette affaire.
Le réalisateur canadien, « Jean-Marc Vallée » que l’on adore et qui a notamment réalisé en 2005 l’excellent « C.R.A.Z.Y. » fait un sans faute avec Dallas Buyers Club.